Types de méduses
Quand vous vous baignez à la plage et que vous voyez une méduse, sachez que vous faites face à une espèce qui vit sur la planète depuis plus de 500 millions d'années. Cette situation peut s'avérer inconfortable car il est possible que vous ayez peur de sa piqûre, mais à une distance sûre, cela peut être une expérience spéciale que de voir cet élégant nageur.
Les méduses ne craignent pas les extrêmes, on les trouve donc aussi bien dans les eaux glacées de l'Antarctique que dans les eaux chaudes des tropiques. Certaines vivent près des côtes, d'autres préfèrent la haute mer, dans des eaux plus ou moins profondes. Mais, saviez-vous qu'il y a aussi des méduses qui vivent dans les lacs ?
Quels sont les différents types de méduse ? Les différents types de méduses sont : Méduse commune (Aurelia aurita), Méduse œuf au plat (Cotylorhiza tuberculata), Méduse pélagique (Pelagia noctiluca), Diplulmaris antarctica, Turritopsis dohrnii, Méduse à crinière de lion, Crystal Jelly (Aequorea victoria), Méduse des lagons (Mastigias papua), Cassiopea Sp. et Carukia barnesi.
Eh bien, sachez que vous pouvez en savoir plus sur elles dans cet article de ProjetEcolo, dans lequel on vous présente les différents types de méduses.
- 10 types de méduses
- Caractéristiques des méduses
- Méduse commune ou Aurélie (Aurelia aurita)
- Méduse œuf au plat (Cotylorhiza tuberculata)
- Méduse pélagique (Pelagia noctiluca)
- Diplulmaris antarctica
- Turritopsis dohrnii
- Méduse à crinière de lion ou Cyanée capillaire (Cyanea capillata)
- Crystal Jelly (Aequorea victoria)
- Méduse des lagons (Mastigias papua)
- Cassiopea Sp.
- Carukia barnesi
10 types de méduses
- Méduse commune (Aurelia aurita)
- Méduse œuf au plat (Cotylorhiza tuberculata)
- Méduse pélagique (Pelagia noctiluca)
- Diplulmaris antarctica
- Turritopsis dohrnii
- Méduse à crinière de lion (Cyanea capillata)
- Crystal Jelly (Aequorea victoria)
- Méduse des lagons (Mastigias papua)
- Cassiopea Sp.
- Carukia barnesi.
Caractéristiques des méduses
Les méduses sont des animaux invertébrés qui ont envahi presque toutes les mers et tous les océans du monde. Pratiquement, 95 % du corps des méduses est constitué d'eau, ce qui leur permet de flotter facilement et de nager sans avoir besoin d'avoir une musculature puissante. Chez toutes les méduses, on peut observer trois parties principales : l'ombrelle, le manubrium et les tentacules. Découvrez tout sur l'anatomie de la méduse ! Quelques-unes des autres caractéristiques les plus importantes des méduses sont :
- Les courants marins déterminent généralement la direction dans laquelle elles se déplacent, mais les méduses possèdent également des anneaux de musculature qui les aident à se propulser. Leurs mouvements ne sont donc pas entièrement involontaires.
- Bien qu'elles passent la majeure partie de leur vie à nager, les larves de méduses se fixent au fond de la mer et forment un polype qui restera attaché au sol tout au long de leur développement. C'est ce polype qui donnera naissance à de petites méduses capables de nager pendant le reste de leur cycle de vie.
- Les cnidocytes sont les cellules des tentacules chargées d'évacuer les substances toxiques de la méduse. À l'intérieur se trouve une capsule avec un filament appelé nématocyste, qui sort de la cellule et se plante dans la peau de la victime qu'elle veut attraper ou du prédateur contre lequel elle veut se défendre, injectant ainsi le venin.
- Lorsque leur proie est paralysée par le venin, elles utilisent des tentacules oraux pour la transporter dans la cavité gastro-vasculaire.
- Les méduses se nourrissent de zooplancton et de petits crustacés. Occasionnellement, de petits poissons ou d'autres méduses peuvent également faire partie de leur régime alimentaire. Vous trouverez ici plus d'informations sur le zooplanton et les Crustacés : définition, types, caractéristiques et exemples.
- Elles possèdent des structures sensorielles appelées rhopalie, composées de deux structures : le statocyste, qui permet à la méduse de s'orienter dans l'espace, et l'ocellus, qui lui permet d'évaluer la quantité de lumière dans son environnement. La rhopalie permet également à la méduse de contrôler les pulsations qui lui permettent de se déplacer volontairement.
Méduse commune ou Aurélie (Aurelia aurita)
Ce type de méduse vit près des côtes et est facilement identifiable grâce aux gonades (glandes reproductrices), qui sont au nombre de quatre, en forme de fer à cheval et qui sont visibles au travers du corps pratiquement transparent de la méduse. Pour Aurelia aurita, l'une des méduses les plus connues et les plus étudiées, la température idéale de l'eau se situe entre 9 et 19 degrés Celsius. Cependant, elles peuvent tolérer des eaux plus froides et plus chaudes, ce qui fait qu'elles sont capables de vivre dans un très grand nombre d'habitat.
Méduse œuf au plat (Cotylorhiza tuberculata)
Cette méduse est appelée méduse œuf au plat en raison de son apparence car le centre de son ombrelle est en forme de dôme et sa couleur rappelle celle d'un jaune d'œuf. Ses tentacules oraux se divisent plusieurs fois et ses appendices se terminent par des appendices en forme de disque, dont certains sont de couleur violette. Elles mesurent généralement 30 centimètres de diamètre, mais les plus grandes peuvent atteindre 50 centimètres. Sa piqûre est généralement inoffensive ou ne provoque qu'une légère gêne. Elles sont très répandues dans la mer Méditerranée, en particulier dans la zone orientale.
Méduse pélagique (Pelagia noctiluca)
Pelagia noctiluca ou méduse pélagique, est un type de méduse qui vit dans la mer Méditerranée et l'océan Atlantique. Sa coloration varie du violet au brunâtre et les quatre pièces buccales qui émergent du bord de la cavité gastro-vasculaire sont longues. Le mot noctiluca est formé de deux mots grecs qui signifient "nuit" et "lumière".
En effet, Pelagia noctiluca est l'une des méduses capables de générer de la lumière. Sa capacité bioluminescente peut être observée lorsqu'elle est dérangée par le mouvement des vagues ou par le mouvement de l'eau produit par les bateaux. C'est l'une des méduses les plus urticantes de la Méditerranée.
Diplulmaris antarctica
L'écosystème de cette espèce de méduse, capable de supporter les eaux les plus froides, est constitué par les eaux de surface autour de l'Antarctique et de la péninsule Antarctique. Son ombrelle, qui peut atteindre 18 centimètres de diamètre, est transparente. En son sein, on note la couleur orange de leur gastroderme, qui s'étend également à travers leurs tentacules oraux. Ces espèces se nourrissent de krill et d'autres petits crustacés, ainsi que de larves de poissons et de petits types de mollusques.
Turritopsis dohrnii
Sa forme adulte mesure moins de 5 centimètres, mais malgré sa petite taille, cette espèce de méduse a un super pouvoir : elle est immortelle.
Comme nous l'avons mentionné au début de l'article, au cours du cycle de vie des méduses, les mâles et les femelles donnent naissance à des larves qui se fixent au sol et se transforment en polype. Ce polype sera chargé de donner naissance à des méduses qui, plus tard, se reproduiront à nouveau. Dans le cas de Turritopsis dohrnii, lorsqu'un individu est blessé physiquement ou manque de nourriture, son corps peut se retransformer en polype. Ce polype va alors régénérer des méduses qui seront génétiquement les mêmes que les premières. Le mécanisme qui permet cette transformation est appelé transdifférenciation. Au cours de ce processus, une cellule spécialisée dans une fonction peut se reprogrammer et former d'autres types de cellules.
Méduse à crinière de lion ou Cyanée capillaire (Cyanea capillata)
Cette espèce est la plus grande de toutes les méduses. Le diamètre de la cloche est généralement compris entre 30 et 80 centimètres, bien que certains individus puissent atteindre 1,80 mètre. En 1870, une Cyanea capillata a été trouvée dans la baie du Massachusetts, son ombrelle mesurint plus de deux mètres de diamètre et ses tentacules plus de 36 mètres de long.
Huit groupes de 70 à 150 tentacules longs poussent sur le bord de la cloche ou de l'ombrelle et peuvent provoquer des piqûres douloureuses chez l'homme. Elle est communément appelée méduse à crinière de lion, car ses nombreux tentacules brunâtres rappellent la crinière du lion. Elle vit dans l'océan Atlantique, le Pacifique, la mer du Nord et la mer Baltique.
Crystal Jelly (Aequorea victoria)
Cette méduse est capable de générer de la lumière grâce à une molécule appelée équorine qui, en réagissant avec des molécules de calcium, produit de la lumière bleue. Lorsque cette lumière bleue atteint une protéine appelée protéine fluorescente verte (GFP), celle-ci émet sa propre lumière verte. La lumière bleue et la lumière ultraviolette peuvent toutes deux provoquer la fluorescence de la GFP.
Cette découverte a fait de la GFP un outil très utile dans le domaine de la recherche. La protéine peut être incorporée dans des cellules spécifiques ou attachée à des gènes spécifiques, et en appliquant une lumière ultraviolette en laboratoire, sa présence peut être détectée et suivie.
Méduse des lagons (Mastigias papua)
Mastigias papua ou Méduse des lagons vit dans les eaux chaudes de l'océan Pacifique et de l'océan Indien. Des organismes unicellulaires appelés zooxanthelles vivent en symbiose dans la peau de la méduse. Grâce à la photosynthèse, ces micro-organismes génèrent des nutriments dont l'animal bénéficie. La méduse des lagons est très commune dans les lacs saumâtres de l'archipel des Palaos, où elle s'accumule en grand nombre. Comme elles sont inoffensives, nager entre elles est devenu une importante attraction touristique.
Cassiopea Sp.
Ces méduses sont capables de nager, mais il est très fréquent de les voir sur les fonds marins à l'envers. C'est cette curieuse habitude qui leur a valu le nom de méduses inversées. Elles semblent se reposer, mais en réalité, elles gardent leurs tentacules orientés vers les rayons du soleil. De cette manière, les zooxanthelles qui y vivent ont un meilleur accès à la lumière pour la photosynthèse et génèrent plus de nutriments, ce dont la méduse inversée bénéficiera.
Carukia barnesi
Les méduses mentionnées ci-dessus font partie de la classe des scyphozoaires, communément appelée la classe des vraies méduses. Carukia barnesi fait partie de la classe des cuboméduses, une classe qui comprend certaines des méduses les plus dangereuses du monde.
Également connue sous le nom de méduse irukandji, sa cloche mesure généralement entre 12 et 30 millimètres de long et se termine par quatre coins d'où émerge un tentacule. Chaque tentacule peut atteindre 80 centimètres de long, mais sa taille minuscule fait qu'elle n'est pas visible. Il vit dans les eaux du nord de l'Australie et les symptômes de sa piqûre ont été nommés syndrome d'irukandji. Le syndrome peut apparaître dans les 10 à 40 minutes suivant le contact avec la méduse et les symptômes comprennent des nausées, des vomissements, de violents maux de tête, des douleurs thoraciques et un essoufflement. Chez certaines personnes, il peut être mortel.
Si, après avoir découvert tous ces types de méduses, vous voulez en savoir davantage, nous vous encourageons à lire cet article de ProjetEcolo sur la Guêpe de mer : caractéristiques, habitat, alimentation et piqûre. C'est la méduse la plus venimeuse et l'un des animaux les plus mortels de la planète. Découvrez-la !
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- Fenner P, Carney I. The Irukandji syndrome. A devastating syndrome caused by a north Australian jellyfish. Aust Fam Physician. 1999 Nov;28(11):1131-7. PMID: 10615756.
- Naylor, B. 2000. "Cyanea capillata" (On-line), Animal Diversity Web. Accessed March 08, 2022 . Visto en https://animaldiversity.org/accounts/Cyanea_capillata/
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- Zou, Yawen, "Green Fluorescent Protein". Embryo Project Encyclopedia (2014-06-11). ISSN: 1940-5030 http://embryo.asu.edu/handle/10776/7903.