Corail de feu : brûlure et caractéristiques

La famille des Milleporidae regroupe ceux qu'on appelle communément les coraux de feu. Ils sont appelés ainsi parce que si, par accident, on se frotte contre eux, on a l'impression d'avoir été brûlé. Bien qu'ils ressemblent à des plantes, ce sont en fait des animaux et ils sont apparentés aux méduses. Dans l'article suivant on vous dit tout sur les différents types de méduses !

Il faut toutefois que vous sachiez que les coraux de feu ne sont pas vraiment des coraux car ils ne passent pas par la phase sessile de polype et ils alternent entre le phase de méduse et celle de polype. Normalement, les coraux ne restent qu'en phase de polype et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle ils sont classés dans la classe des Anthozoaires, mais les coraux de feu, eux, appartiennent à la classe des Hydrozoaires. Le corail de feu n'est donc pas un "vrai corail" et, en plus du nom commun susmentionné, il est aussi appelé faux corail.

Il n'y a qu'un seul genre, Millepora spp. Voici certaines espèces de coraux de feu :

• Millepora tenera
• Millepora tuberosa
• Millepora dichotoma
• Millepora platyphylla
• Millepora intrincata
• Millepora boschmai
• Millepora alcicornis

Dans l'article suivant, on vous parle plus en détails de la gorgone corail !

• Morphologiquement, les coraux de feu se caractérisent par leur squelette pierreux calcifié de couleur jaune à brune. Ils forment des récifs coraliens et leurs ramifications sont très épaisses et caractéristiques de cette famille.
• Son squelette est constitué de plusieurs polypes. Ce sont des organismes coloniaux qui sont reliés entre eux par des canaux internes et qui ont donc besoin de plusieurs individus afin d'assurer le fonctionnement de la colonie. Ces polypes sont particulièrement longs et ressemblent à des petits cheveux flottant autour du corail.
• Il y'en a de plusieurs formes. Certains poussent en épaisses ramifications vers le haut, comme des arbres, alors que d'autres ont une forme d'assiette et d'autres encore, appelés encroûtants, se développent à la base des récifs coralliens.
• On les trouve sur les rochers et parmi les vrais coraux, toujours dans les écosystèmes marins. Ils sont associés aux récifs coralliens, c'est pourquoi on ne les trouve que dans la frange tropicale et subtropicale des continents. La plus grande profondeur à laquelle ils ont été trouvés est de 40 mètres maximum, ce sont donc des animaux qui ne vivent pas trop profondément.
• Leur régime alimentaire est prédateur et le corail de feu a la capacité d'anéantir en peu de temps les petits poissons, les mollusques et les crustacés. Mais il se nourrit également grâce à un processus de symbiose opéré avec des zooxanthelles qui se logent dans ses tissus. Ce sont des algues qui fournissent des nutriments issus de leur photosynthèse et, en retour, le corail fournit un abri ainsi que de la nourriture aux zooxanthelles. Ce processus est appelé symbiose, et la relation est mutuellement bénéfique.
• Les coraux disposent d'un système de défense et d'alimentation composé de cellules hautement spécialisées intégrées dans les tissus, appelées cnidocytes. Ces cellules ont un harpon qui se fixe sur les proies ou les menaces et qui, une fois inséré, absorbe le venin stocké dans la capsule de la cellule.

Les symptômes de la brûlure du corail de feu incluent une douleur intense, accompagnée d'une irritation de la peau, d'une inflammation, d'un gonflement, d'ampoules et de lésions. Au moindre contact avec un corail de feu, vous expérimenterez la brûlure qui peut durer de 1 à 2 jours ou jusqu'à deux semaines dans le pire des cas. De plus, la texture du squelette pierreux est assez dure et égratigne la peau en cas de frottement, rendant la peau vulnérable à l'installation de bactéries et à d'éventuelles conditions infectieuses. Bien que la douleur soit intense, le venin n'est pas mortel pour l'homme.

Que faire en cas de brûlure d'un corail de feu ? Appliquez immédiatement une solution vinaigrée, composée d'eau et de 10 % de vinaigre. L'application topique d'antihistaminiques est également conseillée, ainsi que la prise orale pour réduire les symptômes de l'urticaire. L'application d'eau fraîche doit toujours être évitée car elle stimule l'activation des nématocystes dans la peau. Par la suite, il est recommandé de se rendre dans une unité médicale pour faire vérifier les plaies.

Pour éviter ces brûlures, il est recommandé d'utiliser des combinaisons de plongée en néoprène pour aller en mer ou, idéalement, d'éviter les récifs coralliens s'il y a des panneaux sur les plages avertissant de leur présence. Comme ces coraux ont de longs polypes, ils sont plus susceptibles d'injecter leurs nématocystes. Sachez également que vous ne devez en aucun cas marcher sur le fond de la mer pour ne pas nuire aux différents types de vie qui y vivent.

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