Chitons : Caractéristiques, alimentation et habitat

Comme nous l'avons déjà dit, les chitons sont des mollusques et, en tant que tels, ils ont une coquille plate qui protège leur intérieur. Les caractéristiques les plus remarquables des chitons sont :

• Huit plaques verticales : elles sont empilées les unes sur les autres et sont flexibles, ce qui permet aux chitons de bien adhérer aux surfaces irrégulières, voire de s'encapsuler sous la forme d'une sphère pour se défendre. Ces plaques sont à leur tour composées de deux couches, une couche interne pour l'articulation et une couche externe.
• Coquille entourée d'une couche charnue : elle est appelée ceinture et dérive du manteau, qui est la partie molle. Dans cette ceinture, des rainures sont formées dans une cavité de canaux inhalants et exhalants pour piéger l'eau et transporter l'oxygène vers les branchies, qui sont disposées par paires de 11 à 80.
• Cellules sensibles à la lumière : elles se trouvent dans la coquille et jouent le rôle d'yeux, car ils en sont dépourvus. Elles sont appelées aestetes et sont constamment renouvelées à cause de l'érosion de l'eau.
• Il mesure en moyenne entre 1 et 10 centimètres de long.
• Corps mou : il se trouve sous la coquille, où sa tête est fortement réduite. Les chitons ont aussi une bouche à l'avant et un anus à l'arrière.
• Pas d'appendices : mais ils peuvent se déplacer grâce à un pied très musclé au centre du corps, qui leur permet à la fois de s'accrocher au substrat et d'éviter d'être entraînés. Ce dernier fonctionne comme une ventouse.
• Gonopore et néphridiopore : respectivement pour la reproduction et l'excrétion.
• Système musculaire très élaboré : très utile pour compléter leurs mouvements et exercer l'effet de ventouse de leurs pieds.
• Animaux nocturnes : leur activité se déroule pendant la nuit, ce qui, combiné à leurs couleurs imitant le substrat, à leurs mouvements réduits et à la solidité de leur carapace, réduit leur possibilité d'être perçus par les prédateurs. Dans certains pays, la consommation de chitons est courante dans la gastronomie, surtout sous les tropiques. Ils sont préparés comme des mollusques.

Cette morphologie est restée la même depuis 500 millions d'années, ce qui en fait des mollusques très anciens.

La majorité des chitons se nourrit d'algues et des bactéries. Ils trouvent cette nourriture en grattant les roches ainsi que d'autres superficies. Ils arrivent à se nourrir grâce à :

• La radula : structure analogue à la langue qui est comme du papier de verre composé de minuscules pointes de fer et de silice. Elles consomment également de petits organismes associés à ces algues, tels que des protozoaires.
• Cils : aident à déplacer les aliments pour qu'ils se combinent au mucus et atteignent l'estomac pour y être traités.

Certains grands polyplacophores peuvent se nourrir de petits invertébrés. Ces polyplacophores ont des plaques plus petites et un manteau beaucoup plus développé, capable de se soulever. Divers invertébrés viennent s'abriter sous ce manteau et c'est là que les chitons déposent leur corps sur eux et commencent à les manger. Normalement, ils attrapent ainsi des crevettes ou de très petits poissons.

Jetez un petit coup d'œil aux différents types de bactéries et à la classification des différents types d'algues.

Les polyplacophores sont des organismes marins. La majorité vit près des eaux côtières et et peu profondes du monde entier. Il existe des espèces qui vivent en eaux froides et d'autres dans des eaux plus chaudes. On trouve même des chitons en Antarctique.

Certains chitons peuvent survivre hors de l'eau pendant des périodes prolongées et d'autres même dans des zones peu éclairées, à de grandes profondeurs et au-delà de la zone intertidale. Ils vivent attachés à différents substrats tels que des rochers, des récifs coralliens ou même des structures construites par l'homme, comme des docks ou des navires. On les trouve sur ou sous ces structures.

Ils se souviennent des endroits où ils ont vécu et où ils ont trouvé de la nourriture en quantité suffisante. S'ils s'éloignent trop de leur maison, ils peuvent y retourner grâce à l'aestete, à la reconnaissance tactile des surfaces et aux traces chimiques.

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Les chitons se reproduisent par fécondation externe. Il y a des chitons mâles et des chitons femelles. Les femelles libèrent leurs œufs en une chaîne liée par du mucus. Les mâles libèrent également leurs gamètes dans l'eau, de sorte que les deux se rencontrent et que l'œuf est fécondé par le spermatozoïde.

Une fois les œufs libérés, une larve émerge, qui développera progressivement son pied musculaire d'un côté et sa coquille à huit plaques de l'autre. Chez certaines espèces, il peut y avoir une fécondation interne pour pondre les œufs, et d'autres peuvent même être ovovivipares, conservant les œufs dans le manteau de la femelle jusqu'à ce qu'ils éclosent complètement développés.

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