Écosystème mixte : Définition, caractéristiques et exemples
Que savons-nous réellement sur nos écosystèmes ? Est-ce qu'on sait réellement combien de types il en existe ? Il y a de forte chance que quand vous voyez une forêt vous pensiez directement à un écosystème terrestre et que quand vous pensez à un océan, vous pensiez à un écosystème marin. Mais... qu'en est-il des estuaires ? d'un delta ? ou d'une plage ? Sont-ce des écosystèmes marins ou terrestres ? Ce sont des écosystèmes mixtes et, ci-dessous, dans cet article de ProjetEcolo, on vous propose de découvrir les caractéristiques des écosystèmes mixtes ! Bonne lecture !
Qu'est-ce qu'un écosystème ?
Les écosystèmes sont des systèmes biologiques formés par toute la variété des êtres vivants qui habitent une communauté et par tous les facteurs abiotiques (non biologiques comme le climat, le relief, etc.) avec lesquels ils interagissent.
Il existe trois grands types d'écosystèmes sur Terre : les écosystèmes aquatiques, les écosystèmes terrestres et les écosystèmes transitoires ou mixtes. Mais qu'est-ce qu'un écosystème mixte ? Il est normal de se poser la question, car ils sont peut-être les moins connus.
Caractéristiques des écosystèmes mixtes
Les écosystèmes mixtes sont des écosystèmes qui partagent les caractéristiques des écosystèmes terrestres et aquatiques, ce qui donne lieu à un écosystème hybride où coexistent des espèces terrestres et marines. Ces écosystèmes sont considérés comme des zones de transition entre les écosystèmes aquatiques et terrestres.
Bien que cela puisse paraître évident, les écosystèmes mixtes ont une partie aquatique qui peut provenir d'une rivière, d'un lac, d'une mer ou d'un océan, et une partie terrestre à travers laquelle les différents organismes qui y vivent peuvent également se déplacer.
Écosystèmes mixtes : les zones côtières et zones humides
La variété de ces types d'écosystèmes est grande, puisqu'il existe des sources qui incluent des complexes tels que des savanes ou des forêts inondables, des marais, des mangroves, des marécages, des roselières ou des tourbières. Cependant, ils peuvent tous être classés en deux groupes principaux : les zones côtières et les zones humides.
En général, la diversité biologique des écosystèmes mixtes ou de transition est très variable en termes d'espèces végétales et animales, car ils peuvent être soit terrestres, soit aquatiques, soit les deux.
Les zones humides
Les zones humides constituent le premier des deux groupes dans lesquels sont classés les écosystèmes mixtes. Plus précisément, les zones humides sont en fait la transition entre les écosystèmes aquatiques intérieurs et les écosystèmes terrestres, et elles se trouvent là où le sol est saturé d'eau au moins une fois par an. Dans ce cas, le sol est privé d'oxygène. Ainsi, dans ces zones humides, les communautés ne sont ni totalement terrestres, ni purement aquatiques.
Les zones humides peuvent être classées selon différents critères tels que leur morphologie ou leur structure. Comme nous l'avons dit, de nombreux environnements peuvent être classés comme zones humides, notamment les tourbières, les marais, les marécages ou les marais tourbeux, ainsi que les mangroves (même s'il s'agit de zones côtières maritimes, car le régime des marées produit périodiquement ces conditions d'inondation).
Les zones humides sont d'une importance vitale pour la survie de l'homme selon la convention RAMSAR (Convention relative aux zones humides d'importance internationale, particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau), car il s'agit de l'un des environnements les plus productifs de la planète. Les zones humides sont considérées comme des berceaux de la biodiversité et des sources d'eau dont dépendent de nombreuses espèces végétales et animales.
Les zones côtières
Une zone côtière est la zone où la terre, comme un continent ou une île, rencontre la mer, l'océan ou une autre grande étendue d'eau (terre immergée).
Le paysage côtier est façonné par divers facteurs tels que le vent, les vagues, les marées, l'activité biologique et les activités humaines. Par conséquent, le paysage côtier a tendance à être instable, avec des zones où le trait de côte avance en raison du dépôt de sédiments (plages) et des zones où il recule en raison des processus d'érosion marine (falaises).
Il existe de nombreux types de littoraux qui, dans certains cas, coïncident avec des écosystèmes de zones humides en raison de leur interaction avec des masses d'eau salée.
- Côtes de directions structurelles prédominantes. Comprend les côtes de type Pacifique (longitudinales), les côtes de type Dalmatien (en contact avec des lignes de plis parallèles au littoral), les côtes de type Atlantique (transversales) et les côtes volcaniques.
- Côtes à modelé subaérien (érosion). Comprend les côtes estuariennes, les côtes de fjords ou de bras de mer.
- Côtes d'abrasion, c'est-à-dire côtes à falaises.
- Côtes d'accrétion, qui comprennent les îles-barrières (long cordon de sédiments sableux parallèles au littoral), les côtes de marais, de vasières et de mangroves, les côtes de delta, de dunes, de récifs, d'estuaires ou d'accrétion glaciaire.
Les paysages côtiers générés par les processus de sédimentation et d'érosion, entre autres, et qui modifient la continuité du littoral peuvent être sortants, comme le sont les caps, les pointes ou les deltas, ou entrants, comme le sont les golfes, les estuaires, les fjords, les estuaires, les baies ou les bras de mer.
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