Alimentation durable : Définition et comment l'avoir

La définition d'alimentation durable proposée par l'OMS, inspirée du concept de développement durable , fait référence à un type d'alimentation au faible impact environnemental, qui garantit la souveraineté et la sécurité alimentaire des générations présentes et futures. Ainsi, l'alimentation durable se doit d'être saine, solidaire et juste (SENC, 2016).

D'autres caractéristiques de l'alimentation durable et saine sont :

Équilibrée, c'est-à-dire qu'elle doit contenir une grande variété d'aliments frais et d'origine végétale. Quant à ce dernier point, nombreux sont les experts qui s'accordent sur le fait qu'une alimentation basée sur les légumes, les fruits, les céréales, etc..., a moins d'impact environnemental et sur la santé, qu'une alimentation basée sur la consommation d'origine animale.

• Adaptée aux caractéristiques individuelles, personnelles, culturelles et environnementales.
• Complète en nutriments afin qu'elle puisse couvrir tous les besoins nutritionnels.
• Accessible économiquement.

En définitive, orienter l'alimentation, à tous ses niveaux de production et de consommation, vers des pratiques durables et responsables a pour objectif de répondre aux préoccupations que le secteur alimentaire génère sur les affections de la santé et l'environnement et elle requiert, par conséquent, une approche écologique et sociale.

Les guides alimentaire signalent que, appliquer la règle des 3 R, associée principalement à la gestion des résidus et des poubelles, au secteur alimentaire peut être utile pour obtenir des habitudes alimentaires et de consommation durable et responsable. Mettre en route de telles indications (3R) peut nous permettre d'arriver à la durabilité alimentaire au sein de nos foyers :

Comment avoir une alimentation durable

• 1er R : Réduire le gaspillage alimentaire
• 2nd R : Réutiliser les restes.
• 3 ème R : Recycler.

Si on étudie les régimes comme une possibilité, suivez les recommandations suivantes afin de suivre une alimentation durable. Il est important de mettre l'accent sur le régime méditerranéen. Ainsi, scientifiquement il y a un large consensus sur comment doit être une alimentation durable et saine et, même si les différences peuvent être nombreuses selon le contexte, beaucoup d'études se réfèrent à l'alimentation méditerranéenne comme un exemple d'alimentation durable. Pourquoi ? Car ce type d'alimentation, en plus d'être considéré comme bonne pour la santé, elle représente un mode de vie basé sur la consommation de produits locaux, traditionnels et écologiques, et dans leur majorité ils sont d'origine végétale. De fait, une autre manière d'avancer vers la durabilité implique que, depuis les entreprises, se fomente l'alimentation basée sur les végétaux (plant-forward). Dans tous les cas, les alimentations durables ne contiennent pas d'aliments hyper- ou ultra-transformés.

Quant aux diètes, dans les habitudes de consommation, comme on l'a dit dans les paragraphes précédents, il est important de prioriser le commerce local et ses produits frais et de qualité. Par exemple, dans le domaine de la pêche, c'est l'idée de favoriser les petits pêcheurs, plus respectueux de l'environnement et produisant de tels produits.

En concentrant l'attention sur les activités extractives et les approches qu'elles peuvent adopter pour parvenir à une alimentation durable et saine, en prenant l'exemple de la pêche, il convient de penser à des captures durables et saisonnières, de taille adéquate et en quantités ajustées, en évitant de porter atteinte aux ressources naturelles et à l'écosystème.

Incorporer dans nos vies une alimentation durable est bénéfique à notre santé et notre bien-être, mais elle l'est aussi pour l'environnement car elle participe à la réduction de notre empreinte écologique. L'impact environnemental sera réduit pour de nombreuses raisons, parmi lesquelles :

• Chaque année, dans le monde entier, sont gaspillées autour de 1.300 tonnes d'aliments, ce qui aggrave les inégalités entre pays et qui brise l'équilibre du système alimentaire. Il est important de garder à l'esprit que gaspiller de la nourriture signifie gaspiller toutes les ressources humaines, naturelles et matérielles qui ont été utilisées pour donner naissance au produit alimentaire. En réduisant la quantité de nourriture que nous gaspillons, nous pouvons réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), et également promouvoir une distribution plus juste et plus équitable des ressources.
• Consommer des aliments locaux et de saisons permet de ralentir la disparition des espèces indigènes et, par conséquent, d'adapter les besoins en eau et en énergie des cultures aux caractéristiques et aux propriétés du territoire.
• Abandonner l'emploie de substances et produits chimiques, qui permettent les pratiques agricoles intensives, réduirait les sources de pollution du sol et de l'eau, améliorant, par conséquent, la qualité de telles ressources et leur potentiel agricole.
• Encourager la rotation des cultures au détriment de la monoculture permet de prévenir l'érosion des sols, l'érosion hydrique et les parasites et maladies.

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