Grêle : définition, comment elle se forme et types

La grêle est un phénomène météorologique qui se manifeste sous la forme de petits grêlons de glace tombant des nuages lors d'un orage. Ces "glaçons", appelées grêlons, se forment lorsque les gouttelettes d'eau des couches supérieures d'un nuage gèlent au contact des particules de poussière ou des petites particules de glace présentes dans l'atmosphère. Ce processus de congélation entraîne la formation de noyaux de glace autour desquels s'accumulent d'autres couches de glace au fur et à mesure que les gouttelettes d'eau continuent d'être propulsées vers le haut et vers le bas dans le nuage par les courants ascendants et descendants.

La taille des grêlons peut varier considérablement et il peut y avoir des petits grêlons d'à peine quelques mm jusqu'à des grêlons de plusieurs centimètres de diamètre. La forme et la taille des grêlons dépendent en grande partie des conditions spécifiques au sein du nuage et du nombre de fois où les grêlons ont été recouverts de couches de glace supplémentaires avant de tomber au sol.

Lorsque les grêlons atteignent une taille suffisante, la force de gravité l'emporte sur la résistance de l'air et ils tombent au sol. L'impact de la grêle peut avoir diverses conséquences et ils peuvent provoquer des dégâts aux cultures et aux véhicules jusqu'à tuer des malchanceux. C'est pourquoi l'étude et la surveillance des conditions météorologiques propices à la formation de grêlons sont essentielles pour anticiper et atténuer les éventuels effets néfastes.

En raison des tristes conséquences de la grêle, les gens se sont efforcés d'empêcher son apparition en utilisant des méthodes créatives. L'une de ces méthodes est l'ensemencement des nuages, qui a été largement pratiqué en Russie et aux États-Unis au cours du XXe siècle. Ce procédé consistait à modifier le temps en introduisant des particules chimiques dans l'air à l'aide d'avions ou de fusées.

Les agriculteurs ont utilisé une méthode consistant à répandre des cristaux d'iodure d'argent dans les nuages qui semblaient susceptibles de former de la grêle. Cette technique visait à réduire la quantité d'humidité nécessaire à la formation de la grêle. En réduisant la taille des grêlons, ceux-ci ont plus de chances de fondre avant d'atteindre la surface de la Terre.

L'efficacité et la fiabilité de ces techniques étaient insuffisantes. Aujourd'hui, les météorologues s'appuient sur des équipements technologiquement avancés, comme les radars et les satellites, pour identifier les tempêtes et les grêlons potentiels. Cette technologie avancée leur permet d'alerter le public d'un danger imminent, ce qui permet aux gens de prendre des mesures préventives.

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La formation de la grêle passe par plusieurs étapes, les voici :

1. Tout commence dans le nuage : tout commence dans un nuage d'orage, également appelé cumulonimbus. Ces nuages sont particulièrement hauts et présentent des courants ascendants et descendants intenses, un environnement propice à la formation de grêle.
2. Gouttelettes d'eau : au sommet du nuage, les températures sont très basses, voire inférieures au point de congélation. Des petites gouttelettes d'eau se forment autour des particules de poussière ou des cristaux de glace dans l'atmosphère. Ces gouttelettes deviennent des noyaux de congélation.
3. Courants ascendants et descendants : les courants ascendants transportent ces gouttelettes gelées vers des régions plus froides du nuage, où elles rencontrent des gouttelettes d'eau plus liquides. Autour des noyaux de congélation, ces gouttelettes liquides gèlent également, ajoutant des couches de glace aux noyaux.
4. Noyau de grêle : ce processus de montée et de descente est répété plusieurs fois, créant ainsi un noyau de grêle. Chaque fois que le noyau s'élève, il recueille davantage de gouttelettes d'eau qui gèlent au contact. Les couches de glace s'accumulent et les grêlons grossissent.
5. Alternance de couches : les couches de glace peuvent varier en température et en teneur en eau, ce qui contribue à la variabilité de la taille et de la forme des grêlons. Les grêlons peuvent présenter des couches transparentes et opaques, en fonction des conditions nuageuses spécifiques.
6. Chute au sol : lorsque les grêlons atteignent une taille suffisante et que les courants ascendants ne peuvent plus les soutenir, ils tombent au sol sous l'effet de la gravité. La vitesse de chute est déterminée par la taille et la densité des grêlons.

Les types de grêle peuvent être classés en fonction de leur taille, de leur forme et de leur structure. Voici les types de grêle les plus courants :

• Petits grêlons : ce type de grêlons a généralement un diamètre inférieur à 5 millimètres. Il est souvent appelé "grésil" et se forme généralement au début du processus de congélation dans le nuage.
• Grêlons de taille moyenne : d'un diamètre de 5 à 20 millimètres, la grêle moyenne est plus importante et peut endommager les cultures et les véhicules. Ce type de grêle se forme souvent dans le noyau central d'un orage plus développé.
• Gros grêlons : les gros grêlons ont un diamètre supérieur à 20 millimètres et peuvent atteindre la taille d'une balle de golf, voire plus. Ce type de grêle peut être extrêmement destructeur et dangereux. Il peut endommager considérablement les bâtiments, les véhicules et les cultures.
• Grêlons irréguliers : la grêle peut parfois avoir une forme irrégulière, avec des bosses et des crêtes. Cela est dû aux conditions variables à l'intérieur du nuage et à la formation de couches de glace irrégulières autour du noyau du grêlon.
• Grêlons à couches alternées : certains grêlons présentent une alternance de couches de glace transparentes et opaques. Cela peut être dû à des variations de la quantité d'eau et de la température dans différentes parties du nuage lors de sa formation.
• Grêle multiple : dans certaines tempêtes, les grêlons peuvent se regrouper pour former des conglomérats plus importants. Ces conglomérats, appelés grêlons multiples, peuvent avoir des formes et des tailles irrégulières.

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