Comment réduire son empreinte carbone - 8 actions

Le premier conseil que nous vous donnons pour réduire son empreinte carbone et d'autres gaz à effet de serre, tant la vôtre que celle de la communauté dans laquelle vous vivez, est de planter des arbres et des plantes endémiques de la région où vous vivez. Planter des arbres endémiques leur permettra de mieux pousser, car ils viennent du même endroit, et réduira le CO2 dans l'atmosphère car les arbres le captent dans l'air pour leurs processus vitaux, puis rejettent de l'oxygène. Ainsi, les arbres et les plantes nettoient l'air et nous fournissent de l'oxygène. En effet, ils peuvent éliminer entre 350 et 3 500 kg de CO2 au cours de leur vie.

Si vous ne pouvez pas planter d'arbres, vous pouvez aussi adopter des plantes endémiques dans des associations dédiées à la protection de l'environnement. De cette façon, vous aidez ces associations à prendre soin de ces plantes et arbres et à en planter beaucoup d'autres.

Une autre façon de réduire son empreinte carbone est de choisir de consommer des produits locaux et de saison. Comme ces aliments sont produits à proximité de notre lieu de résidence et de nos activités saisonnières, moins de transports ont été utilisés pour leur production et leur livraison, jusqu'à ce qu'ils nous parviennent. En effet, les produits importés doivent être acheminés, souvent depuis des pays très lointains du nôtre, jusqu'à nous. Ils nécessitent donc davantage de transport, que ce soit par camion, bateau ou avion, ce qui émet plus de CO2 dans l'atmosphère.

Réduire notre consommation d'eau et rationaliser l'eau dont nous disposons est l'une des meilleures façons de prendre soin de la planète. Les écosystèmes sont ainsi plus sains et la végétation, qui absorbe le CO2, est plus abondante.

En bref, pour réduire son empreinte carbone en préservant l'eau, nous pouvons prendre des douches courtes, n'utiliser la machine à laver que si elle est pleine, arroser les plantes avec de l'eau de pluie, n'arroser que ce qui est nécessaire et ne pas laisser les robinets ouverts.

C'est vrai, les régimes végétaliens, végétariens et flexitariens sont généralement plus respectueux de l'environnement que les régimes omnivores ou carnivores, si l'on se concentre sur les modèles actuels de production industrielle à grande échelle.

Il y a plusieurs raisons à cela, mais nous pouvons principalement tenir compte du fait que l'industrie de l'élevage, de tout type d'animal destiné à la production de viande et de dérivés tels que le lait ou les œufs, est l'une des industries qui consomme de loin la plus grande quantité d'eau. En plus de consommer d'immenses quantités d'eau, il faut également tenir compte des gaz nocifs que cette industrie rejette dans l'atmosphère lorsqu'elle se présente sous sa forme intensive à grande échelle, tant au niveau des usines elles-mêmes que pendant le transport. En outre, les gaz émis par les animaux, en particulier les vaches, contiennent beaucoup de méthane, un gaz à effet de serre, et ne constituent pas en soi, en quantités plus naturelles, un problème environnemental, mais en raison de l'immense volume requis par la population mondiale et qui alimente l'industrie de l'élevage (viande et produits laitiers), ils deviennent une partie du problème des émissions, puisque nous parlons d'un gigantesque volume de bétail.

En outre, pour notre santé, il est préférable de consommer de la viande avec modération ou des régimes à base de légumes frais et légumes secs.

Pour en savoir plus sur le régime végétalien ou végan vous recommandons de lire cet article intéressant : Comment devenir végan.

N'oubliez pas d'appliquer les 3R de l'écologie, c'est-à-dire réduire ce que vous consommez, en ayant une consommation responsable, réutiliser tous les matériaux que vous pouvez autant de fois que possible et, enfin, recycler les matériaux qui sont recyclables, en les triant dans les conteneurs correspondants ou dans des points d’apport volontaire (PAV). Aidez et participez à des programmes écologiques dans votre région. Renseignez-vous auprès de votre conseil municipal. Vous réduirez ainsi le fonctionnement inutile de machines et de transports polluants, ce qui diminuera votre empreinte carbone.

Lisez notre article Comment trier ses déchets - Conseils pour plus d'informations à ce sujet !

Dites non au plastique à usage unique. La production de plastique, ainsi que la lente décomposition du plastique dans l'environnement lorsqu'il est jeté sans être recyclé, sont des processus qui polluent la planète entière de différentes manières. En minimisant son utilisation, vous réduirez non seulement votre empreinte carbone, mais aussi la pollution des sols et de l'eau et éviterez la mort de nombreux animaux et plantes.

Pour y parvenir, essayez d'utiliser moins de bouteilles en plastique inutiles et d'utiliser davantage de bouteilles en verre et de thermos que vous pouvez utiliser pendant longtemps, ainsi que d'arrêter d'utiliser des sacs en plastique et de toujours emporter avec vous des sacs en tissu ou de matériaux similaires, qui sont résistants et peuvent également être utilisés pendant de longues périodes. Emportez un thermos ou une bouteille en verre en cours ou au travail et un sac en tissu au lieu de bouteilles et de sacs en plastique.

D'autre part, écrivez à vos hommes et femmes politiques locaux et nationaux pour qu'ils fassent pression sur les macroentreprises comme Coca-Cola qui produisent ce genre de plastique à usage unique et qui sont les principaux responsables de la pollution des mers et océans. La seule raison pour laquelle nous consommons du plastique à usage unique est parce que ces compagnies continuent de produire ce plastique et parce qu'il n'y a pas de réelle volonté politique à mettre fin à cette affaire lucrative.

Pour en savoir plus sur la pollution plastique, lisez notre article Pollution plastique : causes, conséquences et solutions.

Le transport en voiture utilise des combustibles fossiles et il s'agit de l'une des principales sources d'émission de CO2 dans l'atmosphère. Pour cela, et si vos conditions matérielles et sociales le permettent, nous vous recommandons de passer à la voiture électrique ou à un mode de transport durable, comme le vélo, d'aller à pied aux endroits les plus proches ou d'utiliser les transports publics.

En outre, et toujours si vous pouvez vous le permettre, nous vous encourageons à réduire votre empreinte carbone en utilisant des énergies renouvelables à la maison, comme l'énergie solaire ou éolienne.

Un autre conseil que nous pouvons mettre en pratique pour réduire notre empreinte carbone est de prendre soin de nos appareils ménagers, afin qu'ils n'utilisent que la quantité d'énergie réellement nécessaire à leur utilisation, ce qui revient à dépenser plus d'énergie et d'argent et à polluer davantage l'environnement. C'est principalement le cas dans la plupart des foyers, car l'on utilise l'énergie nucléaire et d'autres énergies similaires pour obtenir de l'électricité.

Si vous en avez les moyens, vous pouvez transformer votre maison en une maison verte grâce aux énergies renouvelables ou vous pouvez essayer de garder votre réfrigérateur propre, d'utiliser moins le sèche-linge, de garder votre téléphone portable en bon état pour ne pas avoir à le recharger plus souvent, de débrancher les appareils que vous n'utilisez pas, etc.

Pour conclure cet article sur comment réduire son empreinte carbone, il convient de souligner que tous ces conseils, bien que très pertinents, sont, pour la majorité, destinés à la classe moyenne. En effet, dire à un ouvrier de passer à la voiture électrique quand on est un bourgeois relève non seulement de l’ignorance des dynamiques de pouvoir et des différences de classes qui existent dans toute société, mais contribue aussi à la culpabilisation et à la stigmatisation des classes populaires. Ce raisonnement s'applique aussi à plus grande échelle dans les relations entre pays "développés" et "sous-développés". Les pays "développés" sont les plus polluants d'un point de vue historique et actuel mais exigent quand même aux pays "sous-développés" de partager la responsabilité de cette pollution planétaire.

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