Sécheresses en Espagne

La sécheresse en Espagne, qui a débuté en 1749, a été une situation difficile qui a profondément affecté l'ensemble du pays. Au cours de cette période, des conditions météorologiques extrêmement sèches et un manque important de précipitations ont été observés dans la plupart des régions du pays. Ces conditions défavorables ont entraîné une série de problèmes et de conséquences négatives pour la population et l'environnement.

Les précipitations ont été minimes, voire inexistantes, ce qui a entraîné un déficit hydrique considérable dans toute l'Espagne. Les rivières, les ruisseaux et les réservoirs se sont asséchés, entraînant une réduction drastique de la disponibilité de l'eau douce pour les usages domestiques, agricoles et industriels. Ce manque d'eau a directement affecté l'agriculture, un secteur crucial de l'économie du pays, car les cultures n'ont pas reçu la quantité d'eau nécessaire à leur croissance et à leur développement.

La sécheresse de 1749 a eu un impact négatif important sur la production alimentaire. Le manque d'eau a entraîné une diminution du rendement des cultures, ce qui s'est traduit par un manque de nourriture pour la population. Le manque de précipitations a particulièrement affecté les cultures céréalières, telles que le blé et l'orge, entraînant une pénurie de pain et d'autres denrées de base. Cette situation a entraîné une augmentation des prix des denrées alimentaires et un début de famine dans certaines régions.

Le fleuve Tormes, qui est au Nord du pays, la zone habituellement la plus humide d'Espagne, s'est complètement asséché. Par ailleurs, l'inondation massive du bassin du Guadalquivir en 1752 est un exemple des grands contrastes qui existaient dans les régions extrêmes du pays à cette époque.

La sécheresse en Espagne, qui a débuté en 1944, est un phénomène climatique qui a profondément marqué le pays. Au cours de cette période, le territoire espagnol a connu une grave pénurie de précipitations couplée à des conditions climatiques extrêmement sèches. Ces caractéristiques climatiques défavorables ont eu un impact significatif sur divers aspects de la société et de l'environnement.

Le manque de précipitations de la sécheresse de 1944 a particulièrement affecté le secteur agricole. Les cultures n'ont pas eu la quantité d'eau nécessaire à leur développement, ce qui a entraîné une baisse significative des rendements. La production alimentaire a été gravement affectée et les denrées de base telles que les céréales, les fruits et les légumes ont manqué.

Cette sécheresse est considérée comme la plus grave que l'Espagne ait connue au cours des derniers siècles. Les conditions météorologiques étaient si difficiles que des rivières comme l'Ebre ont presque cessé de couler et que le Manzanares a complètement disparu. Selon le Service météorologique national, le pourcentage de précipitations a été le plus faible jamais enregistré entre 1940 et 2003.

Au cours de cette période, des conditions de sécheresse extrême et un manque marqué de précipitations ont été observés dans différentes régions d'Espagne. Ces caractéristiques climatiques défavorables ont eu un impact significatif sur de multiples aspects de la société et de l'environnement naturel.

Pendant cette période, les précipitations ont été rares, voire inexistantes, dans une grande partie du territoire espagnol. Ce manque d'eau a entraîné un déficit hydrique important dans les rivières, les réservoirs et les aquifères, ce qui a eu une incidence directe sur l'approvisionnement en eau pour la consommation humaine, agricole et industrielle.

Le pire dans cette sécheresse a été sa durée, puisqu'elle a duré 4 ans et a touché une grande partie du sud et de l'Est de la péninsule ibérique. Elle a atteint un point tel que Séville et d'autres villes ont dû couper l'approvisionnement en eau pendant 10 heures par jour. Il est également arrivé que les réservoirs de la région du bassin du Júcar soient réduits à 116 hm³ d'eau.

Le taux normal de précipitations en Espagne est considéré comme étant d'environ 650 mm et, dans les années précédant 1991, il était déjà en baisse, autour de 365 mm. En 1991, une grave sécheresse a commencé, qui a entraîné des précipitations de 200 mm entre 1993 et 1994 et de 196 mm en 1995.

Au cours des trois premières années de la période, la capacité des réservoirs a été de 28 %, pour tomber à 15 % en 1995. Cette situation a entraîné de graves restrictions et des pénuries d'eau, comme celles dont ont souffert la Communauté de Madrid et le Pays basque.

Connue sous le nom de sécheresse ibérique, l'année hydrologique 2016-2017 n'a pas enregistré de précipitations significatives et a été particulièrement sévère à l'automne 2017. En fait, septembre 2017 a été le mois le plus sec du 21e siècle avec seulement 15 l/m², soit 33 % de la moyenne.

Les stocks totaux en Espagne s'élevaient à 38,9 % le 5 octobre 2017, contre 51,27 lors de la même semaine de 2016 et 53 % en moyenne sur les 10 dernières années. L'année 2017 est une année de records météorologiques en matière de température et de pénurie d'eau dans le pays. Il s'agit de la deuxième année la plus sèche en Espagne depuis 1965.

La Galice et Castilla et León, les communautés les plus touchées, ont enregistré des précipitations nettement plus faibles que d'habitude. L'eau a été coupée, le prix de certaines denrées alimentaires et de l'eau elle-même a augmenté, et de nombreux animaux ont été privés de nourriture. Même les prix de l'électricité sont montés en flèche à cause de la sécheresse. Les cultures céréalières des deux régions ont été gravement touchées, avec des effets indirects sur le bétail qui se nourrit de ces céréales.

Selon les données fournies par le ministère de la Transition écologique et du Défi démographique, les réserves d'eau de l'Espagne sont à 50,7 % de sa capacité totale, avec 28 074 hectares cubes d'eau. Sans précipitations significatives, le volume d'eau diminue de jour en jour. Les chiffres alarmants de la même agence météorologique montrent que, pour la seule avant-dernière semaine d'avril, 326 hectares cubes ont été perdus, ce qui équivaut à 0,6 % de la capacité totale actuelle du réservoir.

Les bassins de Galice et du Cantabrique sont actuellement ceux qui disposent de ressources hydriques suffisantes, le bassin du Cantabrique occidental est le plus rempli (à 82,2 % de sa capacité), suivi par les bassins intérieurs du Pays basque avec 81 %. À l'autre extrémité de la carte se trouvent les bassins hydrologiques du côté méditerranéen, parmi lesquels se distinguent le bassin andalou, qui n'est rempli qu'à 36,2 %, et le bassin du Segura, qui l'est à 34,6 %. Le bassin intérieur catalan est le plus touché, avec des réserves de seulement 25,7 %.

Après avoir lu toutes ces informations sur les pires sécheresses en Espagne, on vous encourage à en apprendre un peu plus sur la sécheresse, ses causes et ses conséquences !

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