Animaux à sang froid - Liste avec photos

Les animaux à sang froid sont :

• Crocodiles
• Lézards
• Vipères
• Tortues
• Crapauds
• Fourmis
• Insectes orthoptères
• Poissons osseux
• Poissons cartilagineux

Dans la suite de notre article, nous allons vous donner plus d'informations à propos de ces animaux à sang froid !

Le terme "à sang froid", communément associé à différents groupes d'animaux (tels que les reptiles et les amphibiens), fait référence à la nécessité pour ces organismes de réguler leur température corporelle en utilisant la température du milieu dans lequel ils vivent. En d'autres termes, les animaux à sang froid ne sont pas capables de maintenir leur température corporelle par eux-mêmes. Ils sont totalement dépendants d'une thermorégulation provenant de l'extérieur.

Voyons quelques exemples d'animaux à sang froid pour mieux comprendre comment ils effectuent ce processus de thermorégulation.

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Les crocodiles (genre Crocodylus), l'un des plus grands reptiles, se caractérisent par la nécessité de réguler leur température corporelle entre les milieux aquatiques et terrestres dans lesquels ils vivent.

Pour ce faire, les crocodiles ont tendance à rester immergés dans l'eau (rivières, lacs et zones humides) pendant la nuit, car, à ce moment-là, l'eau est à une température plus élevée que l'environnement terrestre. Au contraire, lorsque les premiers rayons du soleil arrivent, les crocodiles sortent de l'eau pour profiter des températures élevées de la journée. À ce moment-là, ils restent immobiles et ouvrent leur gigantesque bouche pour obtenir une plus grande surface en contact avec la lumière directe du soleil.

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Les lézards sont probablement les reptiles les plus connus pour leur habitude de s'exposer aux rayons du soleil afin de capter suffisamment de chaleur et, ainsi, réguler leur température corporelle. Cependant, il existe d'autres adaptations que les lézards ont pu développer afin de s'adapter à la température de l'environnement qui convient le mieux à leur survie. Par exemple, le célèbre lézard ocellé (Timon lepidus), en période de sécheresse, de chaleur intense et de faible humidité, choisit de s'immerger complètement pendant plusieurs minutes dans l'eau des rivières et des marais. Ainsi, il demeure plus frais et évite les températures trop élevées à l'extérieur.

En revanche, l'espèce Phymaturus verdugo ou les lézards iguanidés se distinguent par leur capacité à réguler leur température corporelle grâce à leur mélanisme (pigmentation foncée de la peau), ce qui leur permet de mieux s'adapter aux conditions de basse température. Ceci leur permet également de consacrer plus de temps à d'autres activités non liées à la thermorégulation de leur corps.

Parmi les lézards, on distingue le genre Iberolacerta, qui comprend plusieurs espèces de lézards de haute montagne. Ceux-ci sont fortement conditionnés par les restrictions imposées par les basses températures environnementales et le faible rayonnement solaire hivernal qui les empêchent d'autoréguler facilement leur température corporelle.

Cet autre groupe de reptiles à sang froid, ou ectothermes, est actuellement menacé par les effets du changement climatique. Toute étude scientifique relative à la biologie thermique des lézards ectothermes sera donc très utile pour éviter leur extinction à moyen terme.

En plus d'être connues pour leur puissant venin, les vipères (famille des Viperidae) se caractérisent par leur besoin d'être exposées à la lumière du soleil plusieurs heures par jour pour réguler leur température corporelle. Elles se placent généralement sur des rochers, absorbant ainsi, par un processus de conduction, la chaleur accumulée dans la roche ou d'autres surfaces.

Elles sont capables de dilater ou, au contraire, de contracter les vaisseaux sanguins les plus périphériques de leur anatomie, permettant ainsi une adaptation rapide à la température ambiante.

De nombreuses espèces de tortues, notamment les tortues marines, sont considérées comme des animaux gigantothermes. Celles-ci se caractérisent par leur grande taille et leur capacité à maintenir des températures et des taux métaboliques élevés, grâce à leur rapport surface/volume élevé.

Elles font partie des reptiles ectothermes poikilothermes, du fait de leur l'habitude à réguler leur température corporelle de manière conformiste. Elles laissent donc leur propre température fluctuer avec celle du milieu dans lequel ils se trouvent.

Parmi les amphibiens les plus connus, les crapauds (famille des Bufonidae) habitent presque tous les écosystèmes du monde, à l'exception des régions polaires et des zones désertiques très arides. Ils s'adaptent toujours aux conditions climatiques et à la température de l'environnement pour parvenir à une autorégulation de leur propre température corporelle.

Des espèces telles que le crapaud commun (Bufo bufo) et le crapaud calamita (Epidalea calamita) se distinguent. Tous deux sont capables de survivre pendant des mois avec peu de nourriture, à condition que leurs besoins en énergie et en température soient couverts.

De nombreux animaux invertébrés, comme les insectes, sont capables de chauffer leurs muscles de vol au moyen de vibrations répétées, s'adaptant ainsi à la température du milieu dans lequel ils vivent.

Parmi eux, les fourmis (famille des Formicidae) se distinguent par leur capacité à construire leur terrier sous de grosses pierres qui sont exposées au soleil. De cette façon, les fourmis parviennent à maintenir une température plus élevée sur toute la longueur et la largeur des zones de la fourmilière qui se trouvent sous les pierres.

Les insectes appartenant au groupe des orthoptères, parmi lesquels les grillons (famille Grillydae) et les sauterelles (sous-ordre Caelifera) se distinguent par leur capacité de thermorégulation. Il est vraiment étonnant de voir le comportement de ces insectes qui essaient de tirer le plus de chaleur possible des rayons du soleil. Pour ce faire, ils se placent dès le matin sur des supports verticaux, tels que des plantes et des buissons. Plus tard, ils se déplacent vers la surface du sol, pour continuer à capter le rayonnement solaire réémis par le sol.

Les poissons sont également des animaux à sang froid. En raison de leur métabolisme variable, de nombreux poissons osseux ont développé certaines adaptations qui leur permettent de réguler leur température corporelle. Le thon (genre Thunnus), par exemple, possède une adaptation complexe, le muscle nageur, qui s'échauffe en raison de l'effort et de l'action de la nage et qui est capable d'échanger de l'énergie sous forme de chaleur.

D'autres poissons osseux, en revanche, changent simplement de profondeur dans l'eau tout au long de la journée. Ceci, dans le but de trouver la température la plus adaptée à leurs besoins énergétiques et afin de capter la chaleur grâce au rayonnement solaire. C'est le cas, par exemple, du poisson lune (Mola mola), le poisson osseux le plus lourd du monde.

Un autre grand groupe appartenant à la classification des poissons est celui des poissons cartilagineux. Ceux-ci se caractérisent également par leur sang froid et doivent adapter leur température corporelle à celle du milieu aquatique dans lequel ils se trouvent. Parmi tous ces poissons, le grand requin blanc (Carchadoron carcharias) se distingue comme l'un des poissons gigantothermes capables de maintenir des températures et des taux métaboliques élevés grâce à son rapport surface/volume élevé.

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